Vous vous souvenez peut-être de la mésaventure qui était arrivée à la star de la télévision américaine Oprah Winfrey il y a quelques semaines. De passage à Paris le 14 juin 2005, la présentatrice vedette du show qui porte son nom, avait voulu faire des courses à la boutique de luxe Hermès. En vain. Il était 18 heures 45 minutes et le magasin s’apprêtait à fermer ses portes. Malgré son insistance, elle et ses accompagnateurs (gardes du corps, agent, secrétaire etc.) furent éconduits poliment mais fermement. Une vendeuse lui propose même de revenir le lendemain. Seulement quand on s’appelle Oprah Winfrey, on a un emploi du temps over booké ! Elle dut donc renoncer, furieuse, à ses achats ! Elle retourna donc aux Etats-Unis dégoûtée.
En reprenant son talk-show à la télévision, elle s’empressa de raconter à ses téléspectateurs ses déconvenues parisiennes. Et l’explication qu’elle trouva au refus du magasin de la servir était : « c’est parce que je suis noire ! ». Et ça, c’est grave. Donc elle demande simplement à tous ses fans de boycotter les magasins Hermès partout dans le monde. Parce qu’une marque qui accepte la discrimination raciale ne mérite pas qu’on entre dans ses magasins pour y dépenser de l’argent. Quand on sait que madame Winfrey est milliardaire et que son « Oprah Winfrey Show », qu’elle anime depuis 20 ans, est regardée dans plus de 110 pays, on prend sa demande de boycott au sérieux ! Et apparemment sa menace a eu des effets. Moins de trois mois après, c’est le président de HERMÈS USA himself, qui est venu présenter ses excuses à la star de la télévision. L’homme, monsieur Chavez, s’est dit désolé de ce qui est arrivé et a même annoncé que désormais le personnel de sa marque a été briefé pour que ce genre de désagrément n’arrive plus. C’est clair ! Du coup madame Winfrey, la cinquantenaire triomphante, a décidé de lever sa menace de boycott. Comme on dit : selon que vous êtes puissant ou misérable…